La respiration est un mouvement du premier au dernier. Les efforts sont bannis, les alarmes sont vaines, le jour est aux guetteurs, ils suivent du coin de l’œil le trajet des trésors et la montée du reste sur les marches. Le souffle en attente, alerte les ombres du jour. Il y a des rumeurs et des attitudes pour trahir la passion et fondre la raison en un seul jet d’air et de feu. La forge siffle, les tordus se lamentent, il faut enfoncer le clou dans la gorge et dorer le contour de l’âme. Dans la pente le souffle raccourcit et gêne le corps par arrachements, la pente, on grimpe, la tension est grande, les efforts clouent les mots sur le poids de la colonne, l’air est plus rare en haut et plus petit l’espace du dedans.
Les veines sont saillantes, les creux plus finis contractent le vide et rompent les amarres. Il meurt chaque matin en haut du toit et pleure son courage et sa vertu. Le souffle était long et plus grand l’espoir, les jours sont comptés et les vendanges proches, le temps réagit, mord les épaules et traîne un poids. Traîne un panier de remords et une charge, les ans percutent la splendeur. Ils étaient beaux et grands et maintenant tirent une certitude, la solitude rend un son terrible et parfait. Un retourne à un.
Une figure sur son cœur, défait un lacet et chante dans la pente, il meurt à chaque fois et naît dans la descente, le souffle est plus rare et plus courte la vie, la joie est en commande, achève le souci, les escaliers dressent une haie, les malheurs un moment donnent du sortilège aux pas du plus petit oiseau, il chante sur le toit, son souffle est bien présent et précis, les rives du néant entrouvrent le berceau, les rois de ce monde donnent un spectacle.
Le souffle est appuyé sur l’air du désir, sur l’envie de la mort et les noms absents sur la colonne des triomphes et des massacres. Il ne maîtrise rien et chante dans la pente et fait sans le vouloir un tour vers la noirceur, il halète et se vend et frôle le désastre. La vie est suspendue à un petit filet.
12 Juillet 2006.
Les veines sont saillantes, les creux plus finis contractent le vide et rompent les amarres. Il meurt chaque matin en haut du toit et pleure son courage et sa vertu. Le souffle était long et plus grand l’espoir, les jours sont comptés et les vendanges proches, le temps réagit, mord les épaules et traîne un poids. Traîne un panier de remords et une charge, les ans percutent la splendeur. Ils étaient beaux et grands et maintenant tirent une certitude, la solitude rend un son terrible et parfait. Un retourne à un.
Une figure sur son cœur, défait un lacet et chante dans la pente, il meurt à chaque fois et naît dans la descente, le souffle est plus rare et plus courte la vie, la joie est en commande, achève le souci, les escaliers dressent une haie, les malheurs un moment donnent du sortilège aux pas du plus petit oiseau, il chante sur le toit, son souffle est bien présent et précis, les rives du néant entrouvrent le berceau, les rois de ce monde donnent un spectacle.
Le souffle est appuyé sur l’air du désir, sur l’envie de la mort et les noms absents sur la colonne des triomphes et des massacres. Il ne maîtrise rien et chante dans la pente et fait sans le vouloir un tour vers la noirceur, il halète et se vend et frôle le désastre. La vie est suspendue à un petit filet.
12 Juillet 2006.
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