Écoutez les jouer sous les regards, les condamnés. Le beau, le fort, et les voiliers, un cortège d’étoiles, d’océans, de pays et de peurs cachés dans la forêt. La voix tranquille des tout petits enfants veille les monstres, ils pleurent le retour de la nuit. Ils sont ornés de drapeaux, de médailles, les petits perdus entre la montagne et le ravin, ces enfants de la nuit et de la vie, ces chiens de traîneau, ces polis, ces meurtris aux dents vives.
La vérité dans un sac écoule un peu de fantaisie sur leurs épaules nues, chargées du poids des ans. Ils sont rayés du grand livre des mondes. Ils laissent les morts pleurer entre eux, à leur compte, pour préserver la vie de tout malheur. Le destin qui les pousse sur les routes est un grand matelot, il prétend à leurs cœurs qu’il est rêve et joie. Complètement défait par une étreinte folle le corps dit le regret de n’avoir pas joué plus tôt.
L’horizon saisit la lumière, le soir berce les peines et l’effroi. A la lune ronde, on entend le souffle, il retient le regard perdu des plus petits. La lune froide et belle traîne autour des enfants, ils s’ennuient, un cheval mène leurs silences durs. Un genou sur terre et l’autre au paradis. Le repentir prive les oiseaux, les vipères, les loups de l’escale. Le jour éveille la vie, ferme la citadelle, le clocher luit dans le port de l’espoir.
Conte de veille, la lune, le rocher, le cheval, le clocher, le loup, la citadelle, les enfants, la montagne, la vipère, l’effroi. Il faut pour ce cortège, de la vie et un horizon large. Le cœur s’effarouche et ne croit pas. La splendeur, la violence étreignent l’homme en entier. Une larme de deuil, tout bas ou tout haut fait chanter. Une cloche, un cantique émeuvent les enfants dans la nuit, parlent à leur oreille de don et de souffrance.
La vie se faufile et se plie à la hauteur des yeux. Elle est belle et grande, le marin laisse ce qu’il aime s’enchaîner au rocher. La marée monte et le soleil la suit.
La vie est un jeu, une excursion, un voyage.
12 Août 2003.13 Mai 2006.
La vérité dans un sac écoule un peu de fantaisie sur leurs épaules nues, chargées du poids des ans. Ils sont rayés du grand livre des mondes. Ils laissent les morts pleurer entre eux, à leur compte, pour préserver la vie de tout malheur. Le destin qui les pousse sur les routes est un grand matelot, il prétend à leurs cœurs qu’il est rêve et joie. Complètement défait par une étreinte folle le corps dit le regret de n’avoir pas joué plus tôt.
L’horizon saisit la lumière, le soir berce les peines et l’effroi. A la lune ronde, on entend le souffle, il retient le regard perdu des plus petits. La lune froide et belle traîne autour des enfants, ils s’ennuient, un cheval mène leurs silences durs. Un genou sur terre et l’autre au paradis. Le repentir prive les oiseaux, les vipères, les loups de l’escale. Le jour éveille la vie, ferme la citadelle, le clocher luit dans le port de l’espoir.
Conte de veille, la lune, le rocher, le cheval, le clocher, le loup, la citadelle, les enfants, la montagne, la vipère, l’effroi. Il faut pour ce cortège, de la vie et un horizon large. Le cœur s’effarouche et ne croit pas. La splendeur, la violence étreignent l’homme en entier. Une larme de deuil, tout bas ou tout haut fait chanter. Une cloche, un cantique émeuvent les enfants dans la nuit, parlent à leur oreille de don et de souffrance.
La vie se faufile et se plie à la hauteur des yeux. Elle est belle et grande, le marin laisse ce qu’il aime s’enchaîner au rocher. La marée monte et le soleil la suit.
La vie est un jeu, une excursion, un voyage.
12 Août 2003.13 Mai 2006.
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