vendredi 18 novembre 2016

Garanti de liberté. II/III et le reste.



II


Surface pleine, un chant, un chant, encore des évidences et des images, miroir sans tain, surface blanche, peuple écrasé et devant la place, un cœur éloigné, le regard tourné tu viens, tu ploies et tout en tout tu lances, cœur emporté, tout enfin tout, encore au-devant et sur tout au lointain, et sans tout.


Une éraflure, le cœur meurtri et visage calme, la bouche fermée, oh, oh, oh, toi, non, non, non, sans fermeture et en surface devant les arbres, et pour toujours, dans un abri de roches et de mousses, le cœur pour oublier les joies et les plaisirs, l’abandon, la chaleur est immense, tu tournes encore sur toi-même. 


Batelier malheureux, marcheur embarrassé, étranger au regard fixe, dans la plus grande évidence et dans le plus, sans remontrance divise-toi et boucle les yeux, sur le dos, sur les murs, sur le dernier visage, encore un instant, un regard fixe et fixement je pénètre l’éternité, sur le devant sur la montée, au lointain. 

19 Juillet 2016.

1 commentaire:




  1. un chant s’élève
    une évidence dans le miroir
    écrasement et souffrances
    cœurs déchirés

    tout au lointain

    une écorchure
    un cœur blessé
    et au visage un pluie d’été
    des pauvres hères sur le rocher

    un cœur pour oublier

    étrangers aux yeux absents
    une évidence sans grands discours
    et sur les murs des mots écrits
    éternité de jours obscurs

    dans le lointain



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