mardi 22 novembre 2016

Garanti de liberté.

I


Epuisé, éprouvé, quel effort, un fardeau, tu te bouscules et tu avances. Chargé de fleurs et, tu avances et tu croises, sous les ombrages, bois épais et cercle aimable, tout de galanterie, et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée, tu cherches et tu agites, encore un instant.


Et pour toujours, un moment, dernière image et courroie, tu scelles une éternité, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu iras toujours par les monts et les bois, éternité consentie, tu traces et relèves de l’aventure, il te faut dire encore un peu plus de liberté et aussi, aussi, du courage, tu avances et tournes bien. 


Tu te retrouves, toujours à la surface des choses, des genres et des mots, sur le flot des eaux assemblées, temps permis, temps prévu, tu affrontes seul le calme de l’infinie clarté, tu montes et tout te revient, les armes et les lois, les bannières et le souffle sans fin, sans fin, tu cherches et tu te vois, fleuve perdu. 


II


Surface pleine, un chant, un chant, encore des évidences et des images, miroir sans tain, surface blanche, peuple écrasé et devant la place, un cœur éloigné, le regard tourné tu viens, tu ploies et tout en tout tu lances, cœur emporté, tout enfin tout, encore au-devant et sur tout au lointain, et sans tout.


Une éraflure, le cœur meurtri et visage calme, la bouche fermée, oh, oh, oh, toi, non, non, non, sans fermeture et en surface devant les arbres, et pour toujours, dans un abri de roches et de mousses, le cœur pour oublier les joies et les plaisirs, l’abandon, la chaleur est immense, tu tournes encore sur toi-même. 


Batelier malheureux, marcheur embarrassé, étranger au regard fixe, dans la plus grande évidence et dans le plus, sans remontrance divise-toi et boucle les yeux, sur le dos, sur les murs, sur le dernier visage, encore un instant, un regard fixe et fixement je pénètre l’éternité, sur le devant sur la montée, au lointain.



III


Je te porte, je te parle et je te trouve, tu es ici et d’ici tu tournes et recommences, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu devines et je te pense lointain venu, calme, déplacé de la tourmente vers le refrain, la vie avancée, perdue, errante et sur le chemin même, dans les souffrances et les lois, tu portes.


Encore les mots et toutes leurs évidences, le soleil tenu, le cœur déplacé sur le devant, tu poses et signes, signal signé, cœur démonté, oiseau sauvage, tu signes les dernières volontés, la vie avancée, le calme retrouvé, les yeux ouverts et tout ici, d’ici, presque prêts pour ici sacrifier le repos et le calme. 


Les yeux ouverts et plus encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu chantes et tu trouves toujours ici, d’ici une clef, serrure à point fermée et porte ouverte, pour toujours, épuisé, éprouvé, garanti de liberté, un effort un fardeau, tu te bouscules et tu avances chargé de fleurs et en compagnie tu avances et croises.


Et le reste


Sous les ombrages, bois épais et cercle aimable, tout de galanterie et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée, tu cherches et tu agites, un chant, un chant encore, des évidences et des images, batelier malheureux, marcheur embarrassé, jardinier malhabile, tu erres et tu cherches encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, pénètres-tu toujours l’éternité. 


19 Juillet 2016.

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