I
Alors là, je hais, et à rien
ne rends grâce, tout éblouissement, et toute incertitude, le grand, le beau, au
loin, tout à tout fait face, un et une, il et elle, et toute incertitude, je vois
et je tremble, tout finira et ne sonnera, porte ouverte et mains nues tout se
retire et tout est vu, les oiseaux,
les fenêtres, je ne les
chante, et plus au plus, tout est tourné, une histoire et des cris, temps
compté de fureurs, et tout exagère, la vie passante, les doigts levés et les
insultes, tout au cœur, fils de laine et bras de coton, tout est noyé, et tout
se rend, il y a dans l’espace, il y a sur le temps, en cohortes des familles,
tout est au tout, et tout se commente, les pieds posés, la peur aux lèvres, je
ne chante plus et je ne donne plus, et plus, et tout, le grand vent nous ignore,
un calcul, un sanglot, toutes larmes séchées et tout encore, dans l’ornière le
doigt tendu et les insultes, tout en sac, tout en morceaux.
29
Juillet 2015.
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