II
On affirme, on discute et
tout en déraison et tout au bout du bout, beaucoup de mépris et beaucoup de
haine, et les îles lointaines, et tout au bout d’une terre finie, on chante et
on donne de l’illusion, pour tout cela du mépris et de la haine, j’inspire
finalement beaucoup de tout, des yeux et de la fièvre, pour tout mettre en
quarantaine, tout est en odeur rance, division du chaud au froid, vers
l’imprécis, le brouillon, pour tout effacer, onze heure, douze heure, à midi,
je te donne et tu prends, et tu iras bientôt au-devant, tout en herbe, manteau
pendu au bout des branches, une sale rue tordue, tout meurt accroché aux
branches, veste pendue, manteau perdu et tout vire, le cauchemar et la
damnation.
Pour saborder, pour
embrocher, et pour finir les choses, une insulte, un crachat, une misère, tout
est accroché dans l’odeur des sauges et des térébinthes, il reste du citron et
de la cannelle les parfums plus lointains, on était et là et ici, et tout
encore était heureux et doux, jour tordu et odeur rance, il faut racler une rue
sale, tout se dépense, et de tout cela, de tout pour ignorer l’ennui.
30 Juillet 2015.
"Ivre de longs baisers, ivre des térébinthes"
RépondreSupprimerivre de tout cela pour sublimer l'ennui
je vous salue ami
vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée
RépondreSupprimercette ivresse se trouve dans le neuvième poème