I
On dit
la joie immense, le jour tordu et le pied au sol, l’un suffit, le tout est
ensemble, à la hauteur des genoux et du nombril, les genoux au nombril, une
chose étrange et imprécise, tordu contre un poteau, genoux et nombril, en
mélanges, sans cesse.
Sans
doute serais-tu un peu plus froissé et un peu plus serein, jambe tendue,
à ton habitude, sans rien pour prévenir, le poteau retient ta chute, tu
cherches et trouves un peu plus de liberté et le bonheur sans réserve, tu
retiens bien une affaire et une autre, autre époque, autre voie, tu sièges et
cercles le poteau, bois poli, jambe torse, nombril écrasé, tout est serré, une
jambe pour l’autre, un appel pour l’air.
Et
l’homme de son village est en terre, ah, voilà du bon et du sauvage, il est du
pays et tout à son avantage, un jour fleuri de fleurs tordues, un jour sans
entraves, plus rien n’est à couper, il n’y a plus et tout est fait.
01 Août
2015.
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