II
Tout
recommencera, de lune bleue en lune pleine, de jour certain en habitudes tout
est remontant, tout est à distance, les genoux, le nombril, le poteau, le bois
poli et une écharde seule, pique, pique le bras, morte dans la peau qui reste
blanche, le tout est à venir, le tout est à mordre, à arracher sans crainte, peau vive et doigt
tendu.
Contre
le fil du bois, une paire : des jambes, le tout est en avance, le jour la
nuit, le bien, le mal, au joli mois, l’été resplendit, une saison parfaite, et
parfaitement tout tremble, le tout fut agité, une lune bleue, la lune double,
doublée jusqu’ici, tu reviens et je tourne, le bras cercle le poteau.
Au bois
poli et la bouche close, les dents serrées, bien fort serrées et jusqu’ici,
toujours une épine qui creuse le bras, dans la peau restée blanche, sans cesse,
sans souci, saignée au coude, sans peur et sans avance, pas de distance,
l’épaule au poteau, le genoux au nombril.
01 Août
2015.
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