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Et
encore là, il faudrait dire : monde je t’aime, je te prends et je tire
chaque fil, sinon, bouche sèche, et langue mourante, je tourne rond et sable le
chemin, il faudrait des fleurs, de la fraicheur et du parfum, sur la peau, sur
les dents, au lit, et à nouveau, oser, oser, être roi et conquérant, au bord du
chemin, la jeunesse attends, on se battra par reconnaissance, pour les plus
simples, pour les plus forts, pour un avenir de mort, pour une vie en partance,
dans le tombeau : des fleurs et des chansons, mains tendus, cœurs habiles,
ils tiennent, debout ils dépassent d’un fil, la vue emportée, les sacs
débordent, des fagots aux buchers, on arrive, on noie les corps dans trop
d’ivresse, du sable aux genoux, des blessures dans la main, des lames et de la
peur, plus rien n’est en partage.
27 Juillet 2015.
je me permets de partager ce magnifique texte avec mes propres lecteurs, merci et amitiés ; Corinne
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