II
Le vent si grand, la plaine
brûle et tout au tout brille et se déploie, je ne vois rien venir et tout nous
désespère, une histoire pour l’autre, une chose plaintive, des voix, des arbres,
des feuilles, oiseaux vous volez haut et tout du charme est rompu, arrachés et
brisés, le sac et les bâtons,
au revoir, au demain, les ailes
déployées, la vie est passante, une image et tout est à dire, le grand vent, et
tout pour se dépouiller, l’or et les cercles, les champs et les oiseaux, tout
environne, nageurs perdus, poissons volés, troncs desséchés en tout, la nudité,
un retour, une larme, toutes les insultes, le cœur au bord des lèvres, tout
environne et tout, autour d’une prison, il y faudra du temps, il y faudra du
cœur, et rien pour étonner et plus une raison, tout est à embaumer, à rendre,
pauvres morts, pauvres chansons, le temps est bien court, les lèvres sont trop
minces et seules.
29
Juillet 2015.
le vent
RépondreSupprimeren au revoir
des pauvres morts
ce jour tordu fut long
si long et tordu
mais il enfanta la beauté des mots
c'est vraiment très beau