Il chante l’air, le soir, une étoile tombe, l’épaule retient les petits. La descente dans l’œil, les enfants se déhanchent et ferment la paupière sans effacer leur solitude. La peur dans la prairie choisit leurs âmes pures, envoie une volée d’angoisse, de rire et de sang. Les mains dans ce rêve balancent et frémissent. Les creux restent, les habitudes griffent sous les yeux une ride de complaisance. Une poitrine tendue sans repos et changée pour le retour. L’épreuve et la solution roulent sous la table en flacons remplis de joie. La peur de manquer affole, les peureux se découvrent, le vent hérisse leurs cheveux, les chiens suivent les bergères, ils montent sur le toit et raclent, raclent la tuile rouge qui se détache. Il y a un vent léger qui gonfle le tapis à sécher sur le mur en face, il se mouille chaque soir.
Dans l’escalier les visages sont à l’affût et descendent les étages. La verdeur du timbre et le grain de la peau, détendent. Il est en avance sur l’heure et glisse, glisse dans le soir sur la rampe qui le soulève, ce bel enfant soutenu par son père. L’admiration et la vigueur font un mélange, escarmouche et vengeance, un duel au pré quand l’heure est douce. Le silence couvre la parole lasse, le ton sans vie. Il est une saison, le bruit rampe, dans la pénombre, avant l’orage, les volets claquent et le mur se fend d’en haut jusqu’en bas. Il glisse sur le temps qui vient, le tout petit qui recommence et grimpe aussi sur le talus au dessus du chemin que longent les escargots et les limaces, la vie traînée dans un sillage de mucus, la bave atteint bien les oiseaux qui volent dans l’ombre et traînent une lourdeur de fossile, un écrin de boue et d’opprobre coule, coule sur le front et dénature.
La lumière est étrange et donne au soir une saveur de repentance, il allonge le doigt et caresse la peau des épaules. Il a travaillé dur et cherche sa voie, les trous sont comblés à la boue, le passant reçoit une blessure, une volée comme de bois, bien trop vert et qui cingle à peine le flanc. Une portée de hiboux hulule dans les arbres, l’affront est un mal à passer, un mal à dire le vrai et à faire, que le plus grand et le plus petit se rencontrent dans la campagne abandonnant les regrets et fuyant vers l’aventure. Il faut porter haut et loin un beau drapeau et chanter clair et chanter droit vers le désert et les clôtures, il y a dans le retour vers le pays natal, un mot caché, un mot perdu, un fil de soie qui se brise et franchit la barrière. Les limites sont atteintes, la fuite ne sert plus, il faut attendre dans l’air du soir le salut qui doit venir gonfler la toile et dessiner dans l’espace une figure de géant.
Une lueur grise sur le mur. Les inconnus sont attachés, la frayeur est un fardeau. Il viendra bien le temps qui clamera le mot précieux, doré du doigt sur la peau tendue du plus grand qui soit au monde. Le travail peut commencer, les yeux sont sur la nuit, la vie coule sous les branches, les enfants sont dans l’air du soir et le calme est en avance. Une étoile tombe sur son épaule et il soutient ses petits.
24 Septembre 2005.
Dans l’escalier les visages sont à l’affût et descendent les étages. La verdeur du timbre et le grain de la peau, détendent. Il est en avance sur l’heure et glisse, glisse dans le soir sur la rampe qui le soulève, ce bel enfant soutenu par son père. L’admiration et la vigueur font un mélange, escarmouche et vengeance, un duel au pré quand l’heure est douce. Le silence couvre la parole lasse, le ton sans vie. Il est une saison, le bruit rampe, dans la pénombre, avant l’orage, les volets claquent et le mur se fend d’en haut jusqu’en bas. Il glisse sur le temps qui vient, le tout petit qui recommence et grimpe aussi sur le talus au dessus du chemin que longent les escargots et les limaces, la vie traînée dans un sillage de mucus, la bave atteint bien les oiseaux qui volent dans l’ombre et traînent une lourdeur de fossile, un écrin de boue et d’opprobre coule, coule sur le front et dénature.
La lumière est étrange et donne au soir une saveur de repentance, il allonge le doigt et caresse la peau des épaules. Il a travaillé dur et cherche sa voie, les trous sont comblés à la boue, le passant reçoit une blessure, une volée comme de bois, bien trop vert et qui cingle à peine le flanc. Une portée de hiboux hulule dans les arbres, l’affront est un mal à passer, un mal à dire le vrai et à faire, que le plus grand et le plus petit se rencontrent dans la campagne abandonnant les regrets et fuyant vers l’aventure. Il faut porter haut et loin un beau drapeau et chanter clair et chanter droit vers le désert et les clôtures, il y a dans le retour vers le pays natal, un mot caché, un mot perdu, un fil de soie qui se brise et franchit la barrière. Les limites sont atteintes, la fuite ne sert plus, il faut attendre dans l’air du soir le salut qui doit venir gonfler la toile et dessiner dans l’espace une figure de géant.
Une lueur grise sur le mur. Les inconnus sont attachés, la frayeur est un fardeau. Il viendra bien le temps qui clamera le mot précieux, doré du doigt sur la peau tendue du plus grand qui soit au monde. Le travail peut commencer, les yeux sont sur la nuit, la vie coule sous les branches, les enfants sont dans l’air du soir et le calme est en avance. Une étoile tombe sur son épaule et il soutient ses petits.
24 Septembre 2005.
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