Il tire de sa poche un fil d’effroi, une terreur gourmande, il se défend et dit : « la loi est elle faite de soupirs et de dents arrachées et perdues et de supplices pour les pauvres ». Il se donne dans l’espérance une grandeur à s’y méprendre. Il ne voit rien et s’enchante de venir ainsi dans le bois, sentir la certitude et retrouver le rouge gorge et la roussette, il donne un tour du coin de l’œil et finit sous la langue une goutte de sensation, un aperçu de vengeance. Les plus grands sont à la découpe et font trembler. Les environs démâtent d’un coup de trique une illusion de sincérité.
A corps perdu, dans la pente, il voit grandir une lance en un instant, désir noir et joue sanglante. Les traits se précisent et donnent un clair de joie, il vibre et l’histoire fait un tour de rouge et de sueur mêlée. A la limite du refuge, les fleurs ébauchent un coussin de laine et fil de soie. La fraîcheur sous les feuillages du mois d’Août se découvre. Il était là, le cœur à l’aise, un rayon rouge sur la peau, une flèche pointée sur le cœur et finissant sa quarantaine, portait dans le soir une brassée de violettes qui clignaient, une goutte de sucre filait du haut du ciel et concentrait dans la chaleur ces fleurs, ce crépuscule. Il est venu et revenu blanc de lait et d’héritage, gonflé comme la joie dans le poing tendu vers la sève.
Il se déhanche et fait tourner les violettes et un trait rouge frise dans l’air, penche et réveille les petits oiseaux d’un sommeil qui les fatigue. Il est venu, il est parti et jamais plus ne se rencontre cette descente de fleurs et de fauve mêlés en escarboucles, dans la fente une rose, rose, élargit et commence, la vibration est assurée. Il est fringuant et redoutable et sitôt bu, sitôt sifflé et reconnu et rentré droit dans la main sans recul. Le cheval prend l’obstacle et tremble sous les jambes qui serrent à partir des cuisses et contrôlent de l’intérieur du genou. Il était moyen de taille et fou furieux dans le regard et sa peau de lait et de sucre d’orge se frottait dans l’incendie du ciel partant vers la nuit. Il était en espoir sur une butte de sable chaud et cerné par les serpents et grandi, le regard portait au loin sous la main qui atténuait le soleil. L’œil éclate sous la giclée de lumière et de sucre chaud qui se déplace dans le ciel et chatouille les anges et sèche sur la peau que dore le soleil, reconduit à son coucher. Rouges de crin et de plaisir, les attaches se libèrent et teintent une saison d’abricots, tachés de rousseur, désaltérés sous le sein qui se repose. Son bras se déploie vers les épaules pour qu’on voie les étoiles se décrocher. Les lèvres font trembler l’air du soir qui se dépose au creux du cou sous le cheveu, frise de lune rousse. Les arbres verts se gardent, décocher une volée d’oiseaux et de pommes, les grains rouges regardés toujours et les poils dur raccommodés dans la pente, sur le talus, il était une offre de peau de lune et de caillou rouge et blanchi sous la dent dure. Il y eut un accord secret vers le crépuscule, les oiseaux tournaient et j’ai revu cet incendie dans une toile de rose, rose. Il était blanc de peau de lune et rouge de crin et chevelure.
A corps perdu, dans la pente, il voit grandir une lance en un instant, désir noir et joue sanglante. Les traits se précisent et donnent un clair de joie, il vibre et l’histoire fait un tour de rouge et de sueur mêlée. A la limite du refuge, les fleurs ébauchent un coussin de laine et fil de soie. La fraîcheur sous les feuillages du mois d’Août se découvre. Il était là, le cœur à l’aise, un rayon rouge sur la peau, une flèche pointée sur le cœur et finissant sa quarantaine, portait dans le soir une brassée de violettes qui clignaient, une goutte de sucre filait du haut du ciel et concentrait dans la chaleur ces fleurs, ce crépuscule. Il est venu et revenu blanc de lait et d’héritage, gonflé comme la joie dans le poing tendu vers la sève.
Il se déhanche et fait tourner les violettes et un trait rouge frise dans l’air, penche et réveille les petits oiseaux d’un sommeil qui les fatigue. Il est venu, il est parti et jamais plus ne se rencontre cette descente de fleurs et de fauve mêlés en escarboucles, dans la fente une rose, rose, élargit et commence, la vibration est assurée. Il est fringuant et redoutable et sitôt bu, sitôt sifflé et reconnu et rentré droit dans la main sans recul. Le cheval prend l’obstacle et tremble sous les jambes qui serrent à partir des cuisses et contrôlent de l’intérieur du genou. Il était moyen de taille et fou furieux dans le regard et sa peau de lait et de sucre d’orge se frottait dans l’incendie du ciel partant vers la nuit. Il était en espoir sur une butte de sable chaud et cerné par les serpents et grandi, le regard portait au loin sous la main qui atténuait le soleil. L’œil éclate sous la giclée de lumière et de sucre chaud qui se déplace dans le ciel et chatouille les anges et sèche sur la peau que dore le soleil, reconduit à son coucher. Rouges de crin et de plaisir, les attaches se libèrent et teintent une saison d’abricots, tachés de rousseur, désaltérés sous le sein qui se repose. Son bras se déploie vers les épaules pour qu’on voie les étoiles se décrocher. Les lèvres font trembler l’air du soir qui se dépose au creux du cou sous le cheveu, frise de lune rousse. Les arbres verts se gardent, décocher une volée d’oiseaux et de pommes, les grains rouges regardés toujours et les poils dur raccommodés dans la pente, sur le talus, il était une offre de peau de lune et de caillou rouge et blanchi sous la dent dure. Il y eut un accord secret vers le crépuscule, les oiseaux tournaient et j’ai revu cet incendie dans une toile de rose, rose. Il était blanc de peau de lune et rouge de crin et chevelure.
25 Octobre 2005.
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