mardi 3 mai 2016

Bâtons à rompre. IV/V



IV
Je te commence et tu viendras, dans la rue tiède, dans le soleil, il y a des oiseaux qui passent et d’autres dorment au jardin, animaux sans regard, sans âge, ils sont ici, éternellement depuis hier, ruelle tiède et jardin, dorment, tout au-devant dans le jour calme, toutes les flammes et tous les mensonges reposent auprès de toi qui dort, jardin, ruelle, les limites, tout est clos, tout est toujours à dire, le temps, le jour, la chaleur et le repos, sans cesse, obstinément, on tourne sur le dos du flanc aux hanches, en appui trop tendu, en efforts sans objet, cœur étendu et voiles sur le fil.
05 Août 2015.

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