mardi 31 mai 2016

Sauvage, grain serré. III/III




III


Petits poissons, orteils, peau teintée, et fruit très sombre, nous étions, il était dans la rivière. 

Ils sont à la rivière et qui donc a connu le temps et le lieu, le matin d’une nuit ou personne n’a entendu, le sommeil me fuit, et l’amour et la vie, le chinois, le gitan et tous les adultères, ils se tordent sur leur couche. 

Fruit noir, presque trop, et peau teintée et peu de signes, le plus vieil empire du monde, sur une couche suspendue, un lit volant pour dérober, mais parce qu’il était gitan et parce que j’étais adultère, les pieds dans l’eau et petits poissons entre les doigts.

Tout au froid et la peau en grains, le cœur en péril, personne n’a connu cette rencontre, et se souvient de ces paroles, sur le rivage où personne ne dort.
                                                                                      
09 Août 2015.

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