lundi 30 mai 2016

Sauvage, grain serré. II/III



II




Tu tires trop sur ta peau et le froid frise, il est tôt, bien trop matin, le gitan et l’adultère, mais personne n’avait de mari, où étions-nous, au bord de l’eau dans le matin tranquille de qui n’a pas dormi, les pieds sur les cailloux et de la vase un peu partout, aux épaules, aux flancs, sur le rivage où personne ne dort.


Visages perdus, on entend quelques paroles, la Chine mes enfants est le plus vieil empire du monde, et, mes enfants personne ne franchit la muraille, chinois ou bien gitans, peuples, un bord de ruisseau où se trouvait et les arbres et les bras, enfants fourbus. 


Une rencontre et peu de signes, il se trouvait à la rivière, fruit défendu, découpé à la dent framboise noire, noire, grain serré et peau teintée, colorée peut-être rouge, et tourbillon aux pieds, la rivière coule, nous y sommes, nous y étions et quelques paroles, du midi, après minuit pour qui n’a pas dormi. 

09 Août 2015.

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