mardi 24 mai 2016

Sans titre, 21 Septembre 2003.

Comme des filets de vie, viennent les nuages, un or que rien n’arrête. Tout réfléchit, l’animal dans le bleu, glisse entre les plantes, jette de petites graines. La nuit est agitée du cri d’oiseaux que l’on ne voit, les carreaux luisent de coups d’amour. L’été terminé, les ailes de libellules collent aux pas. Au froid du matin, la vie se renifle, les gouttes d’eau encerclent les grenouilles.

Vois la nuit, dis la joie de vivre cet enfer de charme : les enfants ont colonisé la rue.

21 Septembre 2003.

2 commentaires:

  1. Les nuages
    leur souffle
    un or comme quand le vent
    déraisonne

    le bleu glisse
    sème l’espoir
    le si profond silence
    dans la nuit des oiseaux

    amour
    souffle arraché

    l’été ouvre ses ailes
    et tutoie le monde en secret

    une larme
    un pleur sur la lèvre

    les enfants aux cent pieds
    ont regagné le temps



    la cerise a bon goût
    son noyau _____ une perle dans la bouche




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