Du feu commence et le royaume succombe dans la chaleur du temps. Le mal dans l'obscurité fait luire une splendeur au ciel. Il faut connaitre et saluer le pas, de ceux qui nouent le sacré et l'ardeur avec des fils de lune. Ils sont voyants de fortunes oubliées, ils viennent de très haut.
Princes en fuite, sans recours, vos ambitions sont dispersées, sur la peau morte un crachat lustre le cuir. La vie est une longue litanie, un va qui vient la fait briller. Les derniers se donnent toujours un rang, une ambassade, une inquiétude de soumis. Le vent dans la rangée décide de finir une fois, dans le vrai, dans la cage, dans l'escalier. Ils fuient devant le mal au seuil de la contrée, dans le ravage et dans la peur qui déferlent. Les accidents et les secousses déchirent les braves après la noce, après le deuil et le sommeil.
Le combat n'a pas eu lieu, les armes se rouillent au coin humide du jardin, les oiseaux ont peur et folatrent dans l'escalier. Au crépuscule dans la soif et la faim, le soleil dépose une tête sur le billot des assassins. Les fleurs se mouillent sous l'orage, trop de bonté tue l'amour, les grand espaces finissent dans les regrets. Le sable file entre les doigts.
Dans une coquille la mer berce les enfants, le tyran fait couler vers l'agonie les escargots brulés sous le vert et le tendre. C'est bien l'air qui définit dans le jardin les couleurs et la joie qui dansent sous la lumière de l'orage. Il est temps de rentrer, vite allons, la pluie dessine sur le sable la solution, grand soleil il faut courir vers les framboises et se coucher dans le foin. Au loin le soir danse. Les aubépines couvrent de blanc un lézard qui meurt dans l'arrosoir. La volonté et l'audace ferment et ouvrent la nuit et le matin dans la cadence d'un bonjour. Les fidèles pointent un nez en société et s'affairent à dire: vive l'été.
Contrer l'ennui est une rage qui prend celui qui lit l’intérêt dans la parole. Les rayons tombent sur la fenêtre. Les immortels et les sans grades aussi diront un jour, ils sont fous ceux qui passent dans les souvenirs. La nuit qui vient est une épreuve, le corps est lourd et les abeilles, pauvres aveugles se jettent dans un bouquet de pervenches trop claires, leur nuit se cache dans ce jour.
20 Avril 2005.
Princes en fuite, sans recours, vos ambitions sont dispersées, sur la peau morte un crachat lustre le cuir. La vie est une longue litanie, un va qui vient la fait briller. Les derniers se donnent toujours un rang, une ambassade, une inquiétude de soumis. Le vent dans la rangée décide de finir une fois, dans le vrai, dans la cage, dans l'escalier. Ils fuient devant le mal au seuil de la contrée, dans le ravage et dans la peur qui déferlent. Les accidents et les secousses déchirent les braves après la noce, après le deuil et le sommeil.
Le combat n'a pas eu lieu, les armes se rouillent au coin humide du jardin, les oiseaux ont peur et folatrent dans l'escalier. Au crépuscule dans la soif et la faim, le soleil dépose une tête sur le billot des assassins. Les fleurs se mouillent sous l'orage, trop de bonté tue l'amour, les grand espaces finissent dans les regrets. Le sable file entre les doigts.
Dans une coquille la mer berce les enfants, le tyran fait couler vers l'agonie les escargots brulés sous le vert et le tendre. C'est bien l'air qui définit dans le jardin les couleurs et la joie qui dansent sous la lumière de l'orage. Il est temps de rentrer, vite allons, la pluie dessine sur le sable la solution, grand soleil il faut courir vers les framboises et se coucher dans le foin. Au loin le soir danse. Les aubépines couvrent de blanc un lézard qui meurt dans l'arrosoir. La volonté et l'audace ferment et ouvrent la nuit et le matin dans la cadence d'un bonjour. Les fidèles pointent un nez en société et s'affairent à dire: vive l'été.
Contrer l'ennui est une rage qui prend celui qui lit l’intérêt dans la parole. Les rayons tombent sur la fenêtre. Les immortels et les sans grades aussi diront un jour, ils sont fous ceux qui passent dans les souvenirs. La nuit qui vient est une épreuve, le corps est lourd et les abeilles, pauvres aveugles se jettent dans un bouquet de pervenches trop claires, leur nuit se cache dans ce jour.
20 Avril 2005.