Le contour du visage enchante les yeux, le vent tend la joue rouge sous la ride, la bouche se découvre. La race, la volonté, réussissent leur passage. La vigueur de l’effort a défiguré, il y a guerre entre esprit et renoncement. Dans cet orage, la fin est à venir, la douleur se partage les derniers signes de la vie. La libération, l’absence, la division entre tous de la grandeur et du silence, la plénitude des sentiments et le choc, cette chaîne ancre les navires à fond de sable. Les mouettes volent sur la dune qui se déplace. La plage fut un rêve et longtemps sa précision a figuré sur le sac des rapaces. Ouvrons nos oreilles et goûtons le délice de la nuit froide sur la route. Une présence déchire la joue des ensorcelés.
La fleur, l’espérance, la tenue, le vert et le sec, choisissent pour futur l’ironie et l’absence. Le rire, la nuit agrafe la résistance, le bien finit dans l’absurde. Il faut forcer la mesure et passer du blanc au noir de la volonté, la rupture se commande par avance. Il se lamente, le petit rien, ce destin vendu dans une échoppe de gitane, dans un cabaret bleu de peur et de mélancolie. La note est un retour du silence
Les petits pieds et les chevilles des danseuses se croisent dans la sciure, sur la piste des raisins et un melon gâté. Le visage du chien, grogne dans un coin, dans le soir la vie est violente et hurle le remord qui tient ce front en agonie. La neige finit dans la boue et remonte l’eau qui coule du ruisseau. Les fidèles s’y salissent, et disent dans un souffle : la mort vient par ce sentier cerné de fougères et de tulipes. Les arbres poussent et les feuilles sont vertes, il y a bien longtemps que j’attends ce moment de grâce et d’extase, dire librement et sans difficulté ce qui est à venir, prévoir le temps et dire les couleurs. Le monde s’effarouche et s’agite si bien que ce qui nous attend, attend dans ce début du temps. Les mouches vont arriver et le froid va cesser, les chantiers vont s’ouvrir et les pauvres rester ainsi bouche ouverte et langue en bas.
La conscience libre et le regret perdu il faut bien entendre la chanson des oiseaux, des feuilles sur les branches et des remords vers la tombe. La plus vieille est morte et rien ne remplacera sa volonté de tenir un son, à son habitude et une note claire sans trembler. La musique se donne dans un dernier soubresaut, la lampe tombe à terre, les sanglots sont sincères et la douleur malhabile, les amours finissent et dans un coin un petit portrait d’or fin sur fond de cuivre, il pleure doucement au fond d’une église. La danse de la noce se termine dans un rire de fou.
17 Février 2005.
La fleur, l’espérance, la tenue, le vert et le sec, choisissent pour futur l’ironie et l’absence. Le rire, la nuit agrafe la résistance, le bien finit dans l’absurde. Il faut forcer la mesure et passer du blanc au noir de la volonté, la rupture se commande par avance. Il se lamente, le petit rien, ce destin vendu dans une échoppe de gitane, dans un cabaret bleu de peur et de mélancolie. La note est un retour du silence
Les petits pieds et les chevilles des danseuses se croisent dans la sciure, sur la piste des raisins et un melon gâté. Le visage du chien, grogne dans un coin, dans le soir la vie est violente et hurle le remord qui tient ce front en agonie. La neige finit dans la boue et remonte l’eau qui coule du ruisseau. Les fidèles s’y salissent, et disent dans un souffle : la mort vient par ce sentier cerné de fougères et de tulipes. Les arbres poussent et les feuilles sont vertes, il y a bien longtemps que j’attends ce moment de grâce et d’extase, dire librement et sans difficulté ce qui est à venir, prévoir le temps et dire les couleurs. Le monde s’effarouche et s’agite si bien que ce qui nous attend, attend dans ce début du temps. Les mouches vont arriver et le froid va cesser, les chantiers vont s’ouvrir et les pauvres rester ainsi bouche ouverte et langue en bas.
La conscience libre et le regret perdu il faut bien entendre la chanson des oiseaux, des feuilles sur les branches et des remords vers la tombe. La plus vieille est morte et rien ne remplacera sa volonté de tenir un son, à son habitude et une note claire sans trembler. La musique se donne dans un dernier soubresaut, la lampe tombe à terre, les sanglots sont sincères et la douleur malhabile, les amours finissent et dans un coin un petit portrait d’or fin sur fond de cuivre, il pleure doucement au fond d’une église. La danse de la noce se termine dans un rire de fou.
17 Février 2005.
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