Petits oiseaux, perdus dans la mémoire, les arbres sont trop rares.
Les mésanges sont les charbonnières du malheur. Un soir un incendie
s’avance dans le marais, les flammes montent au ciel en tourbillons, de
petits oiseaux fusent vers le ciel sans lumière. Le mal ronge les
arbres, il nous attire pour chauffer nos âmes et nos yeux à sa dent qui
dévore.
Ne rien comprendre, ne rien tenter pour
réussir, le coffre est fermé. Descendre dans le froid et contempler le
ciel, couvert d’étoiles qui murmurent en silence une chanson de liberté.
Le visage se fige dans le froid. Il mord et chante la vérité. Les
cailloux crissent sous le pas.
10 Février 2005.
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