Alors sans réponse et sans rien dans le cœur ni l'âme il s'avance et explore les recoins de ce panier, qu'elle est cette histoire de petits qui tremblent au sortir de l'eau et se serrent sous la même serviette. Ils sont plus qu'un et moins que mille et trois. Sous cet abri qui les serre, ils se protègent du destin et font fleurir une éternité de bonheur. Le corps donne ce qu'il peut, la légère cambrure des reins sous l'éventail, le profil parfait pour faire la route et supporter dans l’œil une rame de vent jaloux, il reprend ce qu'il veut.
Les marcheurs, les inconnus, donnent aux autres, respect et adoration. Ils sont bien plus que mille et trois et dans leur petite majesté, ils ont des vertus abandonnées à l'outrance. Les recoins sont confus et les formes se lassent, il y a beaucoup trop de souverains convoqués, les grands, les petits, les perdus à jamais et les guerriers qui dansent sous le souffle sacré du chant de liberté. Les envieux se pâment sur la voie du trésor, la chanson des heures est une vraie conquête. Ils ont perdus la route, les fantassins du calme après l'orage. Du sillon ouvert et refermé, la vie les a comblés et ils reposent en eux mêmes les rieurs de tendresse et de charme partis.
Attachée à un chêne une ombre pleure un peu sur l'épaule qui s'offre. Il est venu bien tard effrayer les comparses et se donner du plomb dans l'aile et du repos. Les étrangers comptent, ils volent à jamais dans un bal de gelure, sur une place d'eau, se mettent ainsi dans une forme pure et chantent dans le temps. Il en est encore a revenir en trombe visiter le futur et dire la raison qui a fait d'un menteur, un écarteur de joie, un enfant de l'attente. La vie se traîne dans la vérité, l'émotion se donne, le vent de la montagne bâtit une dune blanche et raconte à tous le silence de la mort. Le corps se désarçonne et les muscles sont las de trop tirer le câble, les efforts sont perdus et la mémoire vive coule entre l'azur et le vert de la vie, les cris lointains et le grésillement de la chaleur touchent le volet clos sur l'heure de l'été. Une barque tangue et se couche dans le flot qui inonde au matin un tremblant de peur et d'exercice.
La bonté lasse les épouses trop lentes et prudentes. Elles soufflent sous leurs doigts la soupe du ménage et le tricot de peau qui colle sur le torse, elles les regardent bien trop leurs hommes d'aventures, leurs élégants qui cravachent dans l'air un chemin d'herbe verte. La pluie sèche dans leurs yeux et tricote une silhouette dans l'ombre. Les hommes dans leurs mains se tordent de douleur et figent dans leurs joues l'éclat de la tombe, la peur de voir venir comme cela un caillou et attendre, le temps du renouveau, les minutes longues qui naissent le désir et enfantent la fantaisie. Il faut changer de lieu et refaire la route, se donner pour absent, une fleur éclatée sous la ramure.
La silhouette étrange dans cette chambre de verdure glisse dans leurs bras et réclame son dû, ils ont à faire effet et donner du courage, du plaisir et de l'or, dans l’œil et dans la main, les pirates du jour et de la catastrophe, les venus de la chair et les sillons fermés, la vie se désagrège et le sable coule dans les doigts qui n'ont rien saisi.
19 Avril 2005.
Les marcheurs, les inconnus, donnent aux autres, respect et adoration. Ils sont bien plus que mille et trois et dans leur petite majesté, ils ont des vertus abandonnées à l'outrance. Les recoins sont confus et les formes se lassent, il y a beaucoup trop de souverains convoqués, les grands, les petits, les perdus à jamais et les guerriers qui dansent sous le souffle sacré du chant de liberté. Les envieux se pâment sur la voie du trésor, la chanson des heures est une vraie conquête. Ils ont perdus la route, les fantassins du calme après l'orage. Du sillon ouvert et refermé, la vie les a comblés et ils reposent en eux mêmes les rieurs de tendresse et de charme partis.
Attachée à un chêne une ombre pleure un peu sur l'épaule qui s'offre. Il est venu bien tard effrayer les comparses et se donner du plomb dans l'aile et du repos. Les étrangers comptent, ils volent à jamais dans un bal de gelure, sur une place d'eau, se mettent ainsi dans une forme pure et chantent dans le temps. Il en est encore a revenir en trombe visiter le futur et dire la raison qui a fait d'un menteur, un écarteur de joie, un enfant de l'attente. La vie se traîne dans la vérité, l'émotion se donne, le vent de la montagne bâtit une dune blanche et raconte à tous le silence de la mort. Le corps se désarçonne et les muscles sont las de trop tirer le câble, les efforts sont perdus et la mémoire vive coule entre l'azur et le vert de la vie, les cris lointains et le grésillement de la chaleur touchent le volet clos sur l'heure de l'été. Une barque tangue et se couche dans le flot qui inonde au matin un tremblant de peur et d'exercice.
La bonté lasse les épouses trop lentes et prudentes. Elles soufflent sous leurs doigts la soupe du ménage et le tricot de peau qui colle sur le torse, elles les regardent bien trop leurs hommes d'aventures, leurs élégants qui cravachent dans l'air un chemin d'herbe verte. La pluie sèche dans leurs yeux et tricote une silhouette dans l'ombre. Les hommes dans leurs mains se tordent de douleur et figent dans leurs joues l'éclat de la tombe, la peur de voir venir comme cela un caillou et attendre, le temps du renouveau, les minutes longues qui naissent le désir et enfantent la fantaisie. Il faut changer de lieu et refaire la route, se donner pour absent, une fleur éclatée sous la ramure.
La silhouette étrange dans cette chambre de verdure glisse dans leurs bras et réclame son dû, ils ont à faire effet et donner du courage, du plaisir et de l'or, dans l’œil et dans la main, les pirates du jour et de la catastrophe, les venus de la chair et les sillons fermés, la vie se désagrège et le sable coule dans les doigts qui n'ont rien saisi.
19 Avril 2005.
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