mardi 12 avril 2016

Encore aux oiseaux sauvages, deux phrases. II/IV





II


des ibis rassemblent les yeux dispersés, tout palpite, ta paupière, ton cœur ému et ta bouche ouverte, une vue, un serrement, tout en toi le sang coule, le cœur à la bouche, le souffle, au fond, au fond, tout s’étendrait, tout se dirait, oiseaux sauvages et cœur ému, tu tiens une image pour la fin, amène un regard sur la clarté, t’amène, tu reprends le temps et le chemin, ta course est inutile, tu ne suis pas ces rives, bord du Nil et détroit d’Aden, tout est à commencer, la mer attire, le vent souffle, tout en contraire et tout dispersé, les forces coulent, ton corps est ferme, la route est mouillée, tu évites les escargots et les libellules, toute en chasse l’Afrique bataille, 

04 Août 2015. 

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