mardi 5 avril 2016

Pecora et armenta, jour infiniment tordu. III/III


 III



Les genoux écorchés, les lèvres séchées au soleil qui brûle les feuilles, au ciel tremblant, le cœur intact, tu banniras les uns et tu trouveras d’autres pour déployer tes voiles et dire tes chansons. 


Un cœur nouveau, environné de chaleur, l’espace est plus grand si le temps est plus court, tu comptes sur tes doigts, tu cherches, quand reverrais-je, hélas, ce que tu as vu partir sans retour, au ciel levé, est inscrit sur les voiles, bateaux, raisons, tout armé d’espérance, tu penses maintenant : 

il faut traverser la mer. 



02 Août 2015.  


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