dimanche 29 mai 2016

Sauvage, grain serré. I/III





I




Il se trouvait dans la rivière et comme, comme, nous  étions un peu gauches, en traversant, il y eut un miroir. 


Foule suspendue, oh, sauvage, mince et calme, sans tête et sans raison, une histoire stupide, une rencontre manquée, pourquoi attendre, pourquoi se dire : oserais-je, enfin, oserons-nous un jour. 


Il se trouvait dans la rivière et calme et pauvre abandonné. 


Matin, il fut, et trop tôt, nous ne nous sommes pas rencontrés, nous aurions pu chanter la chose du gitan et de l’adultère, pour voir, encore et toujours le fruit, défendu, découpé à la dent, une framboise. 

09 Août 2015.

Les étrivières ce matin retendent le temps d'été Les mots il ne suffit pourtant pas de les aimer pour écrire un poème - je sais bien mais quand même… Et d'étrivière on fait cheval vivre et rivières "potra de nácar sin bridas y sin estribos" Et le guet où l'oreille recueille l'inconnu mais ne sait spontanément comment le transmettre C'est la seconde part de l'exercice poétique : les mots imprègnent alors nos parcelles d'images et d'humanité…

1 commentaire:

  1. Les étrivières ce matin retendent le temps d'été Les mots il ne suffit pourtant pas de les aimer pour écrire un poème - je sais bien mais quand même… Et d'étrivière on fait cheval vivre et rivières "potra de nácar sin bridas y sin estribos" Et le guet où l'oreille recueille l'inconnu mais ne sait spontanément comment le transmettre C'est la seconde part de l'exercice poétique : les mots imprègnent alors nos parcelles d'images et d'humanité…

    RépondreSupprimer