lundi 17 juillet 2017

Comprendre, oh de rouge vêtu.



Il ne sera vêtu que rouge, il ira au devant d’eux : et noirs et blancs. 


Fleurs enlacées, devant, sur le côté, ils sont attachés et ensemble donnent et regardent, posent encore une question, la même, encore, pour toujours posée, l’absence, les regrets, les remords, les souvenirs et les choses oubliées, où est l’absence, où sont les morts, où posent-ils.


Sans être effarouchés, sans, être suspendus et regardés, au flanc, posés sur rien, en haut et tout bas aux enfers, dans l’ornière, face aux pierres cachées. Descendues et remontées, à polir, à poncer, à croire et reformer. 


Pour y tenir encore pour y entendre les blessures. 


Morts nouvellement perdus, absents des regards, au tombeau descendez et remontez pierre après pierre, gravats sur gravats, étrangement tordus, ensemencez le sol, fécondez les ondes, morts nouveaux, oubliés, blottis aux cœurs pensifs. 


Ils penchent, encore les saisons, du sable aux oreilles, du feu dans les entrailles, percez le ciel bleu et posez au devant, cœurs envolés, regards perdus au loin. Toujours il se demande, la difficulté d’y être, le loin est loin et l’herbe est verte. 


Et tourne, tourne toujours là, la chanson des saisons, de certitude, de rectitude, de songes sans efforts, du fleuve qui coule. 


L’eau passe une seule fois, l’ennemi en attente sous le sable, avec les élans, les caresses, les images de tout, du temps passé en révolte calme. 


De rouge dévêtu, de candeur et d’orages, toile de lune et de soleil, le silence sous les branches, oh, les branches dans l’ombre toujours restent.  Attends, attends, tout tombe, tout est posé au bout, au bout, corde et pendu, et boite sur la table. Le rouge n’est pas mis, la peur est en partage.


Il demande et il n’interdit rien, il avance et compose un chant, d’autres disent plaintif, pleurant et soupirant, oû sont-ils donc envolés et enfuis absents, sans secours, ils sont perdus. Au regard, au lointain, la vie accroche, chiffon rouge et nuages au cœur, ils se donnent et interpellent.


Bonté sucrée, peur déposée aux branches, les oiseaux entendus, suspendus emportent âmes et cœurs et souvenirs dans le ciel bleu, dans le soleil, oh clarté vive, rayons tranchants la certitude. La route est droite, les morts nouveaux penchent à l’ombre, descendent et reposent. 


Vivants, venez et rapportez les pierres cachées, brassez, croissez, multipliez, les comptes et les questions, songez, songez encore au-dedans, au fond, à l’intérieur. Le cœur est amené, la vie est reposée. 


Absents nouveaux et sans noms vous remplissez les yeux, vous écartez les ombres, vous êtes devenus.


Vous prenez le temps, le cœur évanoui, la liberté féconde le temps, les mensonges, irresponsables, irrésolus, soutenus et tordus, vous arrachez les pierres et les larmes, jour de colère et jour d’horreur.

17 Juillet 2013.

                                                                         








1 commentaire:


  1. Comprend qui peut



    Rouge vêtement
    devant
    le noir est blanc


    fleurs attachées
    question posée
    absence _____ regrets _____ remords
    oublis des mots


    sur rien
    l’ornière
    ___________ pierres remontées

    polir _______ poncer

    regard blessé


    pierres et gravats
    au sol tordus ____ féconds
    cœurs absorbés

    oreilles de sable
    et ciel percé

    bleu envolé ______ les cœurs absents

    herbes perdues
    si loin l’oubli

    une chanson
    après la pluie

    coulent les songes
    le fleuve à l’eau
    caresses de sable
    le temps enfoui
    et dans le creux
    l’image _____ attend
    _________________ le vêtement
    _________ rouge est le sang
    de la révolte

    la toile allume le chant de lune
    et dans l’orage le ciel flamboie
    quitte la branche ___ le grand silence

    la corde pend ___ la peur attend
    dans le partage les interdits sautent du lit

    le chant avance
    pleurs et soupirs

    chiffon de pluie
    cœur en nuage

    oiseau sucré
    en suspension
    les âmes emportent le ciel si bleu

    la route absente _____ rayons tressés
    et dans la tranche l’ombre délaissée

    pierres croisées _____ multipliées
    la vie en songe _____ amants pressés
    les yeux vers l’ombre

    le temps allonge
    le cœur en fuite
    tordu ___ broyé
    entre les pierres
    larmes perlées


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