jeudi 27 juillet 2017

Ô, pauvres morts. V.



Après la confusion.


A tourner et contourner tout en avance, la fraîcheur levée, les enfants en caprice, les animaux, si lourds dans la rue sale et désolée, le vent force, il court, il tourne et décompose tout au-devant, tout penchant, les morts sont couchés et tout, les a consumés, il se déplace et retire un pied, une aventure, le vent est levé, la vie tourne et tout prend, le compte des années, la rue au matin, on enfonce, on enfonce, on oblige, tout est contraint pour que chante, pour que dise, pour que construise un rang, un rang, et perles, et chemins, et banc, et barrières, et clôtures, tout pour un destin, le compte des morts, la revue des vivants, le souffle posé, le dos relève la vie enchante, l’avenir déploie les ailes, savoureux destin, sans eaux troubles.


Les feuilles volent et tout tient, le reste pour donner encore, et encore large, du grand, du majestueux, toute une vie et tout à parcourir et tout tenu dans une main, les doigts parfois noircissent, et, et, tout tourne, le devant, robe grise et parfum plus lourd, plus lente la vie, la rengaine, je ne suis pas encore, cherche et tout me trouble, l’écho, l’âge mûr, la vie passée, le temps ancien et tout retourne, tout, trop, eux, tout, trop calme, on ne sait, et tout va, tout traîne, la rue traversée d’animaux trop lourds, d’hommes sans grâce, les chemins, les rues, le pas sur les pavés, tout trop lourd, tout trop ancien,  je ne pense pas, je ne donne pas, je n’aime pas, je ne cherche pas, je ne vous regarde pas, et pas, et pas, tout avance sur la route noire et sale.


Dans l’escalier tout se perd, et on imagine, je ne sais pas, et tout avance, il y aura bien à faire et bien à dire, la route sale, la rue noire, les sans grâce, le pas trop lourd sur le chemin, petit homme, petites gens, d’une évidence à l’autre, d’un temps trompé à un accord fourbu, tout au mélange et tout sans expression, la bêtise et l’abandon, tout à faire et plus rien à dire, le nombre est méprisable, tout tourne et tout se refuse, la plénitude, l’affection, tout est tendu et rien ne va, tout est sur le déclin, il est temps, il est temps que tout brûle et que tout renaisse et il est le temps pour un grand envol, pour effacer les larmes, pour laver chaque affront, il est enfin venu, après la confusion, il est venu le temps de l’oubli.


25 Juillet 2015.

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