lundi 27 novembre 2017

Du mouroir ...

Du mouroir du soleil et du printemps, un oiseau plonge sur une branche fine, ressort de verdure, élastique de l’esprit, qui l’envoie vers le ciel. Réponse vive a l’angoisse, le matin très tôt et trop fleuri.

La noirceur que contredit l’aube effraye les prisonniers dans leur cage, ils sifflent à corps perdu vers le ciel qui leur manque et qui accueille les petits. Les libres meurent en l’air de faim et de souffrance.

Les enfers s’ouvrent et libèrent une étreinte de sang sur un fauteuil de foudre. 
 
02 Juillet 2004.

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