lundi 13 août 2018

Et sur la cause et sur le lien.

Et sur la cause et sur le lien, rien n’est dit et rien ne restera. Les efforts et la grâce et le chant et la danse, résistent et fracassent ce qui reste sur le sable et sous le figuier. La paume et le pied sur la terre et sous le soleil résonnent, le tambour est en transe.

L’harmonie et le calme et le silence, la clarté et l’absence, se répètent et recommencent et s’enivrent en abandon. Les épaules hautes, et l’air sans y penser, sans y toucher, les pauses et les gestes, avec la soif et le doute restent sur le désir.

Encore, sans trembler et sans peur, la main sous les habits, frotte et recommence. Il était sur la terre et recherchait, l’innocence et la prison, le luxe et la cage. La clé est posée là, sur le sable, et l’absence dans le décor. Rien n’est dit, et se pose la main.

Et sur la cause et sur le lien que reste-il, ce qui grandit sous la feuille réjouit les sens.

30 Octobre 2006.

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