IV
Je te
commence et tu viendras, dans la rue tiède, dans le soleil, il y a des oiseaux
qui passent et d’autres dorment au jardin, animaux sans regard, sans âge, ils
sont ici, éternellement depuis hier, ruelle tiède et jardin, dorment, tout
au-devant dans le jour calme, toutes les flammes et tous les mensonges reposent
auprès de toi qui dort, jardin, ruelle, les limites, tout est clos, tout est
toujours à dire, le temps, le jour, la chaleur et le repos, sans cesse,
obstinément, on tourne sur le dos du flanc aux hanches, en appui trop tendu, en
efforts sans objet, cœur étendu et voiles sur le fil.
05 Août
2015.
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