III
Petits poissons, orteils,
peau teintée, et fruit très sombre, nous étions, il était dans la rivière.
Ils sont à la rivière et qui
donc a connu le temps et le lieu, le matin d’une nuit ou personne n’a entendu,
le sommeil me fuit, et l’amour et la vie, le chinois, le gitan et tous les
adultères, ils se tordent sur leur couche.
Fruit noir, presque trop, et
peau teintée et peu de signes, le plus vieil empire du monde, sur une couche
suspendue, un lit volant pour dérober, mais parce qu’il était gitan et parce
que j’étais adultère, les pieds dans l’eau et petits poissons entre les doigts.
Tout au froid et la peau en
grains, le cœur en péril, personne n’a connu cette rencontre, et se souvient de
ces paroles, sur le rivage où personne ne dort.
09 Août 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire