III
Tout à venir et tout à
naitre, les yeux, la bouche et les taches roses et blanches sur la peau, dans
le silence, dans la nuit, dans l’évasion, il reste un présent éternellement
disponible, nous en sommes à soixante-dix-sept fois, sept fois, que reste-t-il
de la mémoire, plus même un nom, plus même un âge, un vague quelque chose et
tout cela éclaire un jour, sens déformé, parfum subtil, taches roses et
blanches sur la peau, un colloque et comme convoquées les âmes passent.
Tout tourne sur ce chemin,
deux âges se retrouvent, où en sommes-nous et où sont-ils, la peau, le parfum,
l’escalier, les lettres sur la porte et la joue mord le pied, tout finira, tout
ira et rien ne passera, tout en ensemble et tout vers l’avenir, toutes les
larmes remontées sont utiles, j’en suis, je viens, plus même un nom. Et que
tout soit servi encore en sacrifice.
08 Août 2015.
En abandon, le souffle souple, retenu, libéré, au diapason, ils considèrent les lucioles, étoiles filantes bondissantes puis se blottissent, assouvis, et crient
RépondreSupprimerCoucou Michel :)