dimanche 19 novembre 2017

L’air ...

L’air sent le pardon et le doute.

La joie et la force, enchantent les eaux dormantes. L’ironie répand et déverse l’infortune comme un fleuve de mystères. Ni boire, avaler rien de ce qui flotte. Il faut renoncer au carnage. L’émotion, transparente et lourde, enrobée de cœur, venge de la noirceur. Une plainte soutenue est libérée du fond des choses.

La vigilance impose de flairer d’abord, sans trembler.

26 Avril 2004.

1 commentaire:


  1. La nuit s’éteint, l’air incertain retrouve la joie dans l’eau dormante. Le mystère coule, lenteur du jour qui vient. La bataille est présente, cœur en pansement, transparente est la peur, noir le tourment.

    Un pleur s’élève, la gorge revit.

    Un tremblement au loin.


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