L’or du soleil éclaire les pieds dans la paille, au crochet pendent les dépouilles. Les bras dans ce passage sont tout bleus, la peau respire une odeur de regret, ce mélange occupe la fin du jour. La perle fine, le faux semblant, le vrai caillou, la vie sauvage satinent la peau. Les espoirs, les fortunes faites, les vrais retours et les grands triomphes sont des rumeurs qui agitent la vie qui va où elle peut.
Les enfants jouent, batailles d’éléphants et paille que l’on mâche. Grandes vacances, les pas s’enfoncent dans le jour qui croule de gris et d’ombre molle. La vie avance, chaque plage est un oubli, la peur du noir et les audaces vont plus loin que la nuit. L’eau dans l’air tire vers elle les insectes qui piquent et mordent. Un tic de rien bat dans la tête, la serrure dort dans les greniers, on les vide un soir d’orage. Les vieux s’affolent, la colline brûle sans que l’on sache pourquoi. Les arrosoirs versent de l’eau sur le feu qui gronde sous les branches, les vieux affolent l’horizon, les planètes descendent sur l’épaule du seul qui sait voir et entendre l’histoire lente et précise des gardiens de troupeaux. Ce calme ignore la folle envie de liberté, il part comme on se range. Il racle et il menace, le temps s’en va dans les cailloux, il vient de rien et avance, il renie le talon plat, le vieux talon, la corne épaisse et un éclat dans la peau blessée. Le feu à l’ombre compose dans la verdure et la poussière, le bal terrible qui monte, la bannière des ardents. Il est beau à l’aube qui avance, le chant des oiseaux sur le dos d’un cheval qui passe sans voir.
Les pieds des enfants restent ronds même s’ils s’usent sur le marbre. Il faut attendre la fin du voyage, sentir le vent et les cailloux et dire le chemin est long, le rocher si ferme et la pente abrupte.
8 Juillet 2004.
Les enfants jouent, batailles d’éléphants et paille que l’on mâche. Grandes vacances, les pas s’enfoncent dans le jour qui croule de gris et d’ombre molle. La vie avance, chaque plage est un oubli, la peur du noir et les audaces vont plus loin que la nuit. L’eau dans l’air tire vers elle les insectes qui piquent et mordent. Un tic de rien bat dans la tête, la serrure dort dans les greniers, on les vide un soir d’orage. Les vieux s’affolent, la colline brûle sans que l’on sache pourquoi. Les arrosoirs versent de l’eau sur le feu qui gronde sous les branches, les vieux affolent l’horizon, les planètes descendent sur l’épaule du seul qui sait voir et entendre l’histoire lente et précise des gardiens de troupeaux. Ce calme ignore la folle envie de liberté, il part comme on se range. Il racle et il menace, le temps s’en va dans les cailloux, il vient de rien et avance, il renie le talon plat, le vieux talon, la corne épaisse et un éclat dans la peau blessée. Le feu à l’ombre compose dans la verdure et la poussière, le bal terrible qui monte, la bannière des ardents. Il est beau à l’aube qui avance, le chant des oiseaux sur le dos d’un cheval qui passe sans voir.
Les pieds des enfants restent ronds même s’ils s’usent sur le marbre. Il faut attendre la fin du voyage, sentir le vent et les cailloux et dire le chemin est long, le rocher si ferme et la pente abrupte.
8 Juillet 2004.
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