Parmi les fleurs, chantez quand souffle la fraîcheur. La puissance et l’orage tournent loin sur les cailloux. Ils défendent le champ de l’oubli. La plainte du croyant défile dans les arbres. Le cercle de la vie avance les mains vers les rapaces. Ils sont terribles, les durs qui saignent, les effrontés, les sauvages. Au bout du monde, la vengeance attend le plein soleil.
Les astres décident de s’allumer, de renvoyer dans l’enfance la peur cachée des aveuglés. Le rêveur dort sous la fenêtre. Un regard berce les angoisses. Une vitre file dans l’espace, le verre coule sans raison, entendons bien le vent qui compte. Le bien de tous est suspendu à un jaloux qui meurt du silence dans la maison.
On croit battre l’ardeur d’une vision de haute mer. Entendez la vengeance du froid sur le chaud, dans midi juste, en attente de l’ombre fraîche. Une action de grâce et de travail dit, le vrai est là dans ce lointain de fortunes et de feuilles vives. Les cheveux tombent en ciseau sur les galets de la cour, petit matin de pies et de corbeaux.
Un verre d’eau détend la charge, un muscle se tord sous le poids, les enfants jouent les yeux perdus. Le miroir trouble la présence d’un cœur noyé dans le refus de vivre le bonheur que fabrique en silence une couronne de frissons. L’abandon commande un air final pour le destin, accepter le vide entre le rien et le plein de l’été.
Le cœur caché se replie, la langue se tord sous la place, l’effroi tourne en rond. Le chaud de l’air reprend, la cérémonie s’accomplit, les distances prennent leurs places, les serments sont suspendus. Le cœur caché des choses se dérobe, écoutez le drame qui tourne en rond, ne dit rien, et renâcle au plaisir de la fenaison.
Coupez l’herbe et buvez le jour, la vérité passe par les yeux de l’amour. Sur la terrasse entendez les branches, voyez les abeilles tirer le meilleur. Il tourne sur lui le même cœur qui ne s’oublie, il sera dur de le convaincre, le silence n’est plus permis. Oubliez vous, dormez bientôt. Il tourne pour lui seul, en rond sans rien se dire.
Le cœur dort dans le panier, les petits se couchent, il n’y a que du temps et de l’espoir. Le vent passe et fraîchit les arbres dans l’été, il n’y a que cet instant à célébrer.
9 Juillet 2004.
Les astres décident de s’allumer, de renvoyer dans l’enfance la peur cachée des aveuglés. Le rêveur dort sous la fenêtre. Un regard berce les angoisses. Une vitre file dans l’espace, le verre coule sans raison, entendons bien le vent qui compte. Le bien de tous est suspendu à un jaloux qui meurt du silence dans la maison.
On croit battre l’ardeur d’une vision de haute mer. Entendez la vengeance du froid sur le chaud, dans midi juste, en attente de l’ombre fraîche. Une action de grâce et de travail dit, le vrai est là dans ce lointain de fortunes et de feuilles vives. Les cheveux tombent en ciseau sur les galets de la cour, petit matin de pies et de corbeaux.
Un verre d’eau détend la charge, un muscle se tord sous le poids, les enfants jouent les yeux perdus. Le miroir trouble la présence d’un cœur noyé dans le refus de vivre le bonheur que fabrique en silence une couronne de frissons. L’abandon commande un air final pour le destin, accepter le vide entre le rien et le plein de l’été.
Le cœur caché se replie, la langue se tord sous la place, l’effroi tourne en rond. Le chaud de l’air reprend, la cérémonie s’accomplit, les distances prennent leurs places, les serments sont suspendus. Le cœur caché des choses se dérobe, écoutez le drame qui tourne en rond, ne dit rien, et renâcle au plaisir de la fenaison.
Coupez l’herbe et buvez le jour, la vérité passe par les yeux de l’amour. Sur la terrasse entendez les branches, voyez les abeilles tirer le meilleur. Il tourne sur lui le même cœur qui ne s’oublie, il sera dur de le convaincre, le silence n’est plus permis. Oubliez vous, dormez bientôt. Il tourne pour lui seul, en rond sans rien se dire.
Le cœur dort dans le panier, les petits se couchent, il n’y a que du temps et de l’espoir. Le vent passe et fraîchit les arbres dans l’été, il n’y a que cet instant à célébrer.
9 Juillet 2004.
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