La fatigue, étale le remords, la pente établit le vide. Les amoureux ratent leurs affrontements. Le roseau dort, l’air souffle, l’eau est grise. Le mouvement éloigne, la rencontre est interdite. Refrains envolés loin et offerts, à personne et à rien.
Pour faire un autre monde, un pas avance après l’autre.
Le chaud est revenu, fièvre et odeur de sanglots. Ils ne se voient plus et tout les sépare. Le rire en cascade, défile sur la route, invente un tour de fleurs et de chansons. La vie embarque le frelon et la guêpe dans un bois de câpres et d’osiers.
19 Juillet 2004.
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