Chaque feuille pèse son poids de vent, il y a des rumeurs d’oiseaux dans les branches. Tout ce qui se voit est profusion et ce que l’on découvre, chétif et sans nerf. Trop de feuilles, il faut couper et tailler dans la chair. L’équilibre est fragile, la main se détache du tronc. Dans le jardin qui sèche, le pied et l’oreille vacillent. Comme ce qui casse, le tuteur du rosier mord la chair. Le figuier est vengé.
13 Juillet 2004.
13 Juillet 2004.
RépondreSupprimer"Je te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent."
Ces mots tout simples de lumière
Paul Eluard les a écrits