Les frissons enlacent la berge. Dans une saison le beau temps reviendra bercer l’effort qui oblige et fatigue. Le chemin est marqué de vagues rayures et de taches de sang. Le matin est achevé dans une odeur de poudre et de vin cuit. Les pauvres sont venus et partis depuis peu, l’ivresse de la nuit a figé le jour. Ils reviendront dans cette fête d’abandons effrayer les plus braves et les plus acharnés. Retournez vous et sur la rive voyez, dans les fleurs dorées, les hommes noirs avancer et faire pleurer les pattes des bêtes qui se vengent et remuent dans leurs yeux le souvenir du monde.
La peur et l’ignorance affûtent le jour.
Dans l’air se fonde le jour à venir. Les oiseaux se cachent. Il est un secret noir, l’amertume irrite les nerfs et fatigue les yeux, la lumière pose la chaleur du drame. Le clair du matin annonce la torture à venir sans fin et sans espoir. La pointe d’un couteau se tend, je dis à la face du monde, le soleil tombe dans cette cour et vous dormez sans savoir. Le poids de l’or vagabonde et attise le désir de vivre vite. La difficulté aiguillonne et enivre. Le fer dans la plaie attise la vigueur et lance la vie à pleine main.
19 Juillet 2004.
La peur et l’ignorance affûtent le jour.
Dans l’air se fonde le jour à venir. Les oiseaux se cachent. Il est un secret noir, l’amertume irrite les nerfs et fatigue les yeux, la lumière pose la chaleur du drame. Le clair du matin annonce la torture à venir sans fin et sans espoir. La pointe d’un couteau se tend, je dis à la face du monde, le soleil tombe dans cette cour et vous dormez sans savoir. Le poids de l’or vagabonde et attise le désir de vivre vite. La difficulté aiguillonne et enivre. Le fer dans la plaie attise la vigueur et lance la vie à pleine main.
19 Juillet 2004.
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