Le retour ruine l’espérance, la vue caracole et fait mourir la volonté. Il y a dans cet air une fleur de disgrâce, un goût secret de volupté qui caresse la joue et pleure dans les yeux de celui que l’on berce et qui ne peut plus rien. L’adversité brûle dans la pente, glisse sur le corail et entame la chair, l’envie dépose son fardeau.
3 Août 2004.
3 Août 2004.
Ruine du temps
RépondreSupprimerL’œil est fiévreux, goût secret des choses
La caresse est un pleur, un désastre brûlant
Glissade de la chair dans les draps des absents