Il y a des mots qui blessent et tournent le regards vers le vide.
Le retour sera dur, et froide la question. Faut-il commencer une passe d’arme, faut-il agir sur le remords et coudre les sanglots dans une couche de laine noire ? La tête s’emprisonne, elle se souvient de la langueur des avants, de ceux qui partaient nus sur la rive du monde, faire et défaire les pas complices et parfaits.
Dans la mémoire l’innocence détend la volonté et sacre les amants. Leur abandon était une ouverture d’éternité.
Dans l’enfance de cette construction, tout se touche et se transforme, dans l’éternel, aux cieux, ils se suivront vers le calme, la joue tend son grain. Le fidèle et le sage disent dans le soir plus rien ne vient de cette promenade, le miroir se brise et meurt, le temps est plein.
Le bien désespère, la route est longue encore et le travail est commencé. De la rampe, des aigles s’envolent, à l’instant les étourneaux, l’attente entrouvre les fenêtres. La suite n’est plus une nécessité, l’espoir est tout autre, il faut ouvrir la porte. Les arbres se lamentent, la fureur du jour déballe le regret.
Il y a sur la face du monde une odeur de pain chaud qui ruine l’espérance.
29 Juillet 2004.
Le retour sera dur, et froide la question. Faut-il commencer une passe d’arme, faut-il agir sur le remords et coudre les sanglots dans une couche de laine noire ? La tête s’emprisonne, elle se souvient de la langueur des avants, de ceux qui partaient nus sur la rive du monde, faire et défaire les pas complices et parfaits.
Dans la mémoire l’innocence détend la volonté et sacre les amants. Leur abandon était une ouverture d’éternité.
Dans l’enfance de cette construction, tout se touche et se transforme, dans l’éternel, aux cieux, ils se suivront vers le calme, la joue tend son grain. Le fidèle et le sage disent dans le soir plus rien ne vient de cette promenade, le miroir se brise et meurt, le temps est plein.
Le bien désespère, la route est longue encore et le travail est commencé. De la rampe, des aigles s’envolent, à l’instant les étourneaux, l’attente entrouvre les fenêtres. La suite n’est plus une nécessité, l’espoir est tout autre, il faut ouvrir la porte. Les arbres se lamentent, la fureur du jour déballe le regret.
Il y a sur la face du monde une odeur de pain chaud qui ruine l’espérance.
29 Juillet 2004.
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