Une fleur bleue résiste dans le vert, les pierres absorbent la lumière, le feu colore l’air. La foudre est tombée sur un coin du monde et brûle dans le noir. Les flammes façonnent la rupture, la vie s’envole. Une lueur grimpe à l’arbre, ce tourment frôle le ciel. Le feu enchante la colline. Il faut partir pour lire dans les astres le signe de la vengeance avant l’oubli. La gravité caresse la peau, affuble chaque figure d’une légende et fait trembler. La liberté répand un parfum de sueur et d’effroi. Cette chaleur décrasse la terre et calcine l’ivoire. Les dents de râteau en feront des montagnes, couvertes d’arbres neufs et de buissons de rêve. Une libellule sèche dans un couvent en pleurs et le buisson d’épines fatigue la jambe de celui qui marche au désastre. Il y fera sentir son odeur. La musique s’affole de détails, la mouche danse de joie sur le tas de cendre. La lumière reviendra.
Les cordes se tendent d’une lessive de vendange et de frelons qui piquent. Les guetteurs louchent vers le ciel, une main découpe les nuages et fait ouvrir le ciel, le pas sonne dans la cave et remonte vers lui le souvenir du temps de l’innocence et des bagarres. Les fleurs bleues s’épanchent dans le cœur comme un voleur à l’agonie tutoie dieu et les anges. Il faut avoir de l’indulgence pour le monde. Vivre en montant ennuie le passant, il faut lui donner du charme et de l’espoir, du souffle et du panache, la fumée sombre le soleil. Le feu glisse dans le sable, sous la branche et dévore le jour. La voile brûle, le sol porte la vie et déploie la charpente. Il faut avoir envie de finir cette aventure, ce sacrifice menace les dieux et fait de la vertu une voix qui se ment. Une pauvre remonte de son puits une part d’elle même.
Il y a au bord du chemin une odeur de vendange et une odeur de fumées.
28 Juillet 20004.
Les cordes se tendent d’une lessive de vendange et de frelons qui piquent. Les guetteurs louchent vers le ciel, une main découpe les nuages et fait ouvrir le ciel, le pas sonne dans la cave et remonte vers lui le souvenir du temps de l’innocence et des bagarres. Les fleurs bleues s’épanchent dans le cœur comme un voleur à l’agonie tutoie dieu et les anges. Il faut avoir de l’indulgence pour le monde. Vivre en montant ennuie le passant, il faut lui donner du charme et de l’espoir, du souffle et du panache, la fumée sombre le soleil. Le feu glisse dans le sable, sous la branche et dévore le jour. La voile brûle, le sol porte la vie et déploie la charpente. Il faut avoir envie de finir cette aventure, ce sacrifice menace les dieux et fait de la vertu une voix qui se ment. Une pauvre remonte de son puits une part d’elle même.
Il y a au bord du chemin une odeur de vendange et une odeur de fumées.
28 Juillet 20004.
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