Le monde se réveille, le chantier est vivant de travail et de chuchotements, une scie taille la pierre et les marteaux frappent. La maison monte et abrite l’espoir et un nouveau désir. Sans attendre, trois coups donnés sur chaque pierre. Je suis seul face à ce qui doit venir et qui est, seul à ma seule face. Le monde se ferme et s’ouvre sur moi. Il se ferme et je l’ouvre.
Il n’y a pas de limites, une borne porte mon visage. Il s’ouvre et se ferme à mon seul gré. Une couronne de doutes et de certitudes s’élève, dans les douleurs et les rires, la cérémonie commence.
L’oiseau se penche sur mon épaule, les étincelles s’envolent du coup frappé.
26 Avril 2004.
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