samedi 30 septembre 2017

Sans titre, 13 Août 2003.

Frappe sans savoir, la truelle danse, une truelle marque l’ordre.

La plainte, l’attente, le bruit de la joue tendue, une vérité, bleue à l’ombre de l’été. Ces images pour une douleur échappée du printemps. Le bleu de l’âme, un serpent, il mord le destin, une guêpe, un tourment rayé de lait noir et jaune, il berçait un petit, un ange, un jésus.

Le travail mord dans la chaleur, frappe un coup de truelle à la face du monde, bleu, il verse des larmes de sang, un oiseau demande place et ne la prend pas. Le monde tourne rond, l’endroit et l’envers ne se distinguent, un oiseau frappe de sa truelle la face d’un autre, il construit une barque pour passer dans l’oubli, la fin, sans âge et sans amour de l’histoire d’un roi.

La mort éclabousse le camp en ruine, il faut déblayer la pente et le jardin, l’oiseau comble chaque jour le chemin de ronces, de crainte et de froid. Le monde tourne, l’endroit et l’envers ne se distinguent, il faut se rendre, un fils frappe sans savoir.

13 Août 2003.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire