jeudi 14 septembre 2017

Sans titre II, 22 Juillet 2003.

Les rivières sont pleines de chants et de lumière. Nous irons, montagne, à cette crête. La vie est là, les oiseaux volent dans le ciel. Un tout blanc mord sa patte noire. Un métal rouge d’Afrique revient le matin. Au dessus un rapace plane, chauffe, et soupire un cri aigu. Le vent s’en va et le cœur rit d’être si bas.

Dans l’eau des pierres restent, les passeurs filent et cognent les rochers qui glissent.

Il est dur de sortir sa peine, et dur de monter des murailles. Au vent du soir qui rafraîchit la nuit et porte le sommeil, il est heureux celui qui aime et qui construit. Réjouis toi, le mur s’élève. Plus loin, plus prés, le monde à regarder. Lui, se dit et je le chante. Un voleur dort dans les cailloux.
 
22 Juillet 2003.

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