jeudi 26 juillet 2018

Colloque.



Que ne sais tu ?
Pourquoi ?
Ne mange pas,
non ne me mange pas,
je perd.
Dis moi,
je sens,
je vais être.
C'était,
mais c'est impossible,
il n'est pas,
il n'était pas tout à fait là.
Je ne l'oublierai pas,
j'ai compris,
ne t'inquiètes pas,
je m'ennuyais.
Oui,
j'adore ça,
je m'en doute,
enfin,
écoute c'est cela,
comme une éponge
et je n'y connais rien.
Pourquoi perds tu ?
J'ai déjà pris.
Je dis tout.
Que tu perdes ?
Oui.
C'est ma première.
Et toi ?
Tu dois y être.
J'en ai,
pourquoi ?
Parce que tu es perdu
et tu as perdu,
c'est comme si,
j'avais appris cela,
il y a peu.
Moi je ne sais rien,
j'apprends.

 

Tu es déjà là ?
Je t’y prends.
C'est dur,
je sais que tu sais
et tu perds.
Si tu ne comprends rien,
je le comprends,
mais c'est dur.
Et si je devais aller vers autre chose,
autre chose que tu saches.
Ce n'est plus vrai.
Si je dis oui,
que fais tu ?
Te perds tu ?
Ce n'est plus vrai.
Oui je sais.

Tous,
ici y sont,
je sais,
je n'aime pas
et je suis.
Il faut choisir,
si je pouvais.
Je sais,
tu vis,
je viens,
la corde est tendue,
ce qui est bien,
c'est que l’on a droit à tout,
j'ai très mal,
je ne l'ai jamais cherché.
Alors j'ai mal,
tu as mal,
il faut de la douceur sur les épaules.
On s’y met un peu,
cela passe,
cela sauve,
cela s'en va,
je vois une lumière.
Au milieu du tourbillon,
tu peux ajouter des objets.

Prends la route,
c'est beau la tristesse et le mal.
Au contraire,
le vide,
explose alors d’étincelles.
Cela apaise...
on ne comprends pas...
on ne se connaît pas,
et tu as mal,
on se connaît,
oui j'ai mal.
Un oiseau,
tu dis,
tu connais,
c'est un oiseau,
un oiseau.
Les hommes disent,
il y en a d’autres,
on croit tout,
on se connaît
et c'est tout.
Je te connais,
j'ai envie que tu aimes.
Par la fenêtre,
la pluie bat,
l’amour s'envole.
Au milieu du tourbillon,
tu peux ajouter des objets.

Pends toi par les bras,
laisse le poids de ta tête,
ne reste pas.
Regarde la pluie,
viens nous marcherons,
je n'ai que les traces...
elles ne veulent pas de moi...
mille personnes,
ils étaient nombreux.
La mort nous séparera.
Ce n'est pas triste.

Vivre
et entendre un qui part.
Il enlace du vide,
accroche les yeux sous les rideaux.
J’aimerai venir,
je voyage entre l'amour
et la mort,
sur l'amour
et sur la mort.
La mort ce n'est pas pour toi,
je ne vis pas,
je suis ailleurs.
Que fais tu lorsque tu n'as pas d’envie ?
Je crois que je n'ai envie de rien,
as tu envie toujours ?
Je vis,
quelque chose me comble,
je ne réalise pas,
je n'ai rien à dire,
je n'y pense pas.
Parler,
danser sur une corde,
dans la forêt,
je parle,
pour ne pas être seul.
J'ai envie de tout,
je suis transi,
je ne peux rien faire.
Sur l'eau je vois les contours
et j'implose,
je bats la douleur,
je tire la corde.
La mort ne nous séparera.

A bientôt,
à tout de suite,
pars si tu veux,
sois fou,
cette douleur brûle.
Tu vois juste,
tu connais,
grâce,
grâce j'aimerai y être,
je le sais,
tu es déjà ce que tu ne sais,
mais tu sais,
tu aimerais.
J'aimerais être sous la pluie,
une impression inconnue,
être égaré,
marcher,
apprécier,
et c'est tout.
Tu sais,
je l'ai vu une fois,
c'était comme cela,
on ne s'était pas parlé et,
il a joué avec les mots,
j'aime bien rentrer,
comme ici,
je me sens bien.
J'arrive dans l'inconnu,
j'ai cette image dans la tête,
la beauté.
Il a dit qu’il aimait
et a demandé d'aimer.
Sans y croire,
je suis à ses pieds.
Il n'est pas là,
quelqu'un n'est pas là.
Nulle part où je suis.
Lundi et mardi,
j'ai enrubanné mon cœur.
Je ne supporte pas,
mentir,
simplement mentir.
Il sait,
il m'a dit qu'il n'était pas sûr.
Je raconte mon bonheur.
Je lui dis que je ne dis rien.
Sans y croire,
je suis à ses pieds.
Je raconte mon bonheur ici.

Il n'aime pas,
il ne supporte pas que je parle.
Une année passée,
j’y suis passé.
Je l'ai rencontré,
nous nous aimons,
il ne se rend pas compte,
avec moi.
Comme il appelle le bonheur,
comme je le vis
et comme c'est respirable.
Il est là-bas,
je lui dis qu'il me manque
et on ne se raconte rien.
On cherche,
pendant que j'évite il parle,
je le retrouve.
Il ne supporte pas,
je parle d’autres,
il aime.
Il est apaisant.
J'adore la vie,
je sais ce qui peut se casser.
C'est étonnant,
il est devant moi,
cela brûle,
son regard traverse.
Je ne veux pas le laisser,
il m'a demandé,
il m'a demandé,
de dire que j'aimais.
Je ne veux pas faire de mal.
Je sais les gens abandonnent.
Je ne peux,
je ne le fais pas,
je perds une force en chemin,
où mettre les pas
et s'emporter.
Il est extraordinaire.
Il est difficile de vivre,
on pense trop.
Je dis,
j'aime avec sincérité,
il le dit,
et plus.
Je me suis retenu.
Je ne veux pas le laisser,
il m'a demandé,
de dire que je l'aimais.

Je respecte.
Je serais avec,
et je caresserais.
Je n'en ai pas besoin.
Je ne cherche pas,
je suis là,
c'est tout.
Je pense.
Je sais que nous sommes bien.
Je voulais
et je souffre,
c'est connu,
comment souffre-t-on ?
Il souffre,
il aime,
mais il ne veut pas.
Il se met à pleurer,
c’est lourd à porter.
Il pense,
il a perdu,
et ne souhaite plus parler.
Je ne sais pas,
avec lui je suis,
je ne pense rien,
encore là,
où est il ?
Il se cache,
tout est fini.
A jamais.
Prends le temps,
tu vas le trouver.
J'espère,
mais que dois je faire ?
Il faut,
je ne vis pas,
je mettrais mon cœur dans un coin,
bien caché.
Je ne peux choisir,
tu feras.
Tu feras une chose
et tu feras l'autre.
Comment voir les choses ?
Que je me méfie,
je dépends des gens,
j'ai envie,
je te dis.
C'est du rêve dans la vie,
je veux bien,
je crois,
la douleur s'étire,
ce que j'offre c'est beaucoup
et un peu de joie.
Je ne cherche pas,
je suis.

Avec une vraie tristesse,
rien de plus,
ni de moins,
c'est presque comme parler.
J'aime beaucoup même,
il revient à moi.
Ce qui lui fait mal,
ce qu'il n'avait pas encore réussi à trouver.
J'essaye de lui dire qu'il ne doit pas,
que je suis seulement.
Mais quand il vient,
je l'aide.
Ce que j'aime,
je ne vis que pour ça,
c'est cela qui m'importe.
Vivre exactement,
on pourrait mourir.
Cela ne s'arrête pas.
D'accord mais je serais ravi.
C'est lui,
il part,
il est parti jusqu'où ?
Il est impossible de le revoir,
ce n'est pas la fin du monde,
juste un oui depuis des jours,
je suis revenu mais vois tu,
c'est incroyable d'aimer,
je n'ai pas de mots,
tu ne sais pas.
Vous allez vivre,
et cela va,
il voudra te voir,
t'entendre,
crier,
et pour toi rien n'est fini,
tu sais que je t'aime ?
Je n'ai jamais,
jamais rien voulu,
il est triste de laisser sa vie au temps qui passe.
Vivre exactement.

Je suis mal à l'aise,
je déteste,
je n'ai pas la réponse,
je n'ai pas envie de l'avoir.
Je sais qu'elle est fausse,
je parle,
j'en ai l'impression.
Il me parle exactement comme cela,
il est impossible d'imaginer,
je suis sûr,
tu sens ce que je dis,
comme je le fais.
Tu ne pleures plus,
tu me fais beaucoup de bien.
Tu as une pause.
Tu ne chercheras pas.
Tu ne vis plus,
tu vois le vide.
Sors,
va t'asseoir,
tu tourneras pour voir,
plus rien devant.
CA ne s'arrêtera pas comme cela.
Ils font,
tu penses.
Je sais,
le temps coule,
je n'avance pas,
je n'ose jamais faire.
J'ai le choix,
je ne prends rien.
Sur l'eau je vois ses contours
et je bats la douleur.
Comment faire pour mieux voir ?
Le hasard.
N'oublie jamais,
je suis ton nom,
le hasard fait bien les choses.
Je raconte mon bonheur.
Je lui dis que je ne dis rien.

9 Août 2006.

1 commentaire:

  1. Qu’est-il venu chercher… là ?
    Les mots défilent… les mots s’égrènent … les mots s’écossent… lettre après lettre… mot après mot…
    Parole… parole… parole…
    Compris… pas compris…
    Il ne le savait pas…
    Il perd… il gagne… il y est et c’est la première fois….
    Discours… présentations… mains qui se serrent… prendre place…
    Il est perdu… il se retrouve… il apprend tout…
    Il y revient… ne comprend rien…
    Il réfléchit et cogite et griffe et corrige et gratte et regarde et écoute et reprend…
    Il le sait… il le sent… il s’ennuie…
    Il aimerait être… et être loin… il reste là… il entend…il s’oblige… pas le choix…
    Douleur et lassitude… il respire… expire et inspire… soulagement… il reprend…
    Brouhaha…tourbillon… c’est la vie…c’est le vide…
    Pas vu… pas pris…déjà vu… jamais pris…
    Aime ou n’aime pas… ne croit pas…
    Là-bas le ciel est grand…
    La tête entre les mains…
    Mal de dos… sauve-toi… trop de monde… trop de mots… trop de voix… trop de trop…
    Un s’en va… lui reste là… regard vague… n’entend pas…
    Voyager dans le vide… dans le plein… dans l’ailleurs…
    Plus d’envie… grosse fatigue et se taire… ne rien dire… ne rien faire…
    Pris au piège…
    Sur le fil s’agripper… réfléchir et parler… se rassurer et s’accrocher…
    Fuir ou rester… ?
    Ça il sait…
    Partir… revenir… se trouver et se tranquilliser… expliquer et aimer… le cacher… le garder…
    Eviter la blessure et se taire et le dire et penser et être là… simplement…
    Etre bien et souffrir…
    Se cacher et patienter et trouver et le faire… ne pas choisir et continuer…
    Se méfier… s’essuyer… se délivrer et gratter la douleur… l’éplucher… la laver… retrouver du bonheur… être ainsi… bien assis… triste en vrai sous la pluie…
    Et l’aider… être là… sans un mot… il ne sait pas…
    Il s’éloigne de la vie… il a mal… ne cherche plus… ne se ment plus…
    Il écoute le silence…
    Il écoute … et il trouve…


    23 août 2007

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