jeudi 19 juillet 2018

Je suis au loin… en avoir fini... fuir…

Il tourne le dos, il rend plus proche et plus sensible ce qui est et ce qui n'est pas. Dans l'impossible, il mesure le possible. Tendre vers, à l’adresse, découvrir le commun des mortels, et tendre pour, et partager l’ignorance. En nous est l'errance, elle test pour les confins, elle survit dans les marges, le cœur cogne, dedans et loin.

Le terrain, sans borne, en cet endroit, on est vague. Ni chants de sirènes, ni tempêtes, nous cueillons sur la plage les embruns et un fardeau de bois flottés, de coquilles et de verres polis.

Je dis les bords du ciel, trouve une issue et réclame de l’air à respirer. La mer prend au large, partir, ainsi se répandre... Là-bas, les nuages emportent un morceau de ciel. Nous voudrions mêler nos corps, nos doigts, et d'autres désirs... Il rappelle, il aspire, le meilleur et le pire, l'envol et la chute, le souffle ou le drame. Sans fin, le ciel déroute. Là-bas, le fuir.

3 Août 2006.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire