vendredi 20 juillet 2018

Refendre et couler l’or sur l’eau.

Le jour est en avance, les oiseaux mordent le bois. Sur la peau, les coups, sont lisibles. Une lueur bleue reflète dans l’œil les ombres et les nuits. Le vent éveille et réjouit.

Il est à retenir et graver sur l’or pur, ce calme gonfle les narines et adoucit un cœur trop chargé. Les enfants ont grandi, les corps sont de poils et raideurs, cambrés. Les tout petits dormaient sous la toile et rêvaient de sirènes et de loups assoiffés. Une rondeur de muscle, un défi de corail, lèvent sous le plus noir des yeux. Le vent éveille l’âme et réjouit le cœur, la peau frémit sous ce souffle.

5 Août 2006.

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