On est retourné, tout
retourné, ému et serré, au mur et aux oiseaux, cœur sauvage, mains croisées,
œil délié et accent sous les arbres, le mur et les oiseaux, tout vole et se
répand, un toit sur le monde, la peur au loin et tout se chauffe, les rires et
les plaintes, tout arracher, tout déplacer, construire,
encore, une saison, tout
passe et on construit, un toit pour le monde, les arbres et les pieds tendus,
et l’herbe sèche, au vent, au cœur, au doigt, à la jambe, pied tendu sur
l’herbe sèche, un toit pour le monde, des regrets et des larmes : éclatez,
éclatez, que sonne, que sonne et tout en or et tout
en haut, le toit au monde
est donné. Au mur, aux oiseaux, tout attrapé, tout écrasé de pleurs et de
suppliques : rendez-moi, rendez-moi, et le charme et les rires, au jour,
au ciel, au toit tout le monde, et tout sonne, un compliment, une assurance,
éclatez, et un toit pour le monde, un abri sauvage.
Enfin, enfin on respire, on
divague, on le sent bien ici et là ce petit rien qui emprisonne, rendez-moi,
rendez-moi et le cœur, et le calme, et la fraîcheur. Le cœur en tout résonne,
au mur, au toit, aux oiseaux, la face prise, le pied tendu, le monde épars,
tout sonne et chante, une voix, du silence,
des yeux ouverts, les
oiseaux accrochent, tout en point et tout en vrille, cœurs serrés, pieds tendus
sur l’herbe grise, les yeux ouverts, le souffle long, les paupières battent,
ils déroulent un fil à tendre entre les pierres, oiseaux griffés au mur, un
toit tiré sur le monde, un fil, un pied, des cœurs,
tout en boucle, tout en
mains serrées, tout en doigts, tout en contraintes, marchez et marchez, ils
volent et griffent, le mur, le ciel, un fil tiré, un fil tendu, au mur attachés,
rendez-moi, rendez-moi, le calme et la fraîcheur, un fil tiré, un fil tendu,
des cœurs serrés, construisez, élevez, tendez, un toit.
Un mur, des oiseaux, des
griffes pour tenir, un abri.
13 Juillet 2015.
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