Au plein du jour, une belle lune tombe sur la rivière. Chaleur et poussière pénètrent les narines. En jaune, rouge et vert, des jardins flottent. Les cigales dévastent les colorés.
Sur le sol, pailles de chercheurs d’or, les pierres de verre serrent la lumière, ces bouts de rêves font oublier le soleil sur la peau.
De grands arbres coulent, un paysan arrose l'eau. Le corps chauffe sur les galets. Le sable use la peau, les jambes fatiguent. L’eau court encore sur les épaules.
Elle coule, elle est tiède, les bulles agitent les algues vertes. Ce bain épuise, le chien boite, les enfants passent. Le corps demande grâce, il passe à côté de la jouissance, mais ne manque pas de plaisir.
15 Juillet 2003.
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RépondreSupprimerLa lune à la rivière
repos des jardins
le rouge et le vert
le jaune en poussière
chercheurs d’or et de pierres
la lumière rêve sur la peau du soleil
fleuve des arbres
l’homme en besogne
sueur sur l’épaule
l’eau émeraude
inonde son corps