Écoutez les fleurs de canicule, les bambous et les matins salés, un fil
éteint, le silence agité, la crainte, l’oubli, les voiles colorées dans
le sourire plein d’un formidable été.
Midi griffe une trace de
géant, l'heure s’endort, il faut entendre ceux que la crainte prive de
repos, le chant berce le linge et les olives, le raisin piqué par les
oiseaux, les épis sèchent.
L’été est un danger pour le monde, le souvenir, fleur d’oranger, l’amertume du chemin nous glacent.
Août 2003.
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