Coupe et recoupe, jardinier malhabile, un pétunia grimpe fort. La fleur fane, la cendre s’amoncelle. Le jardin est en déséquilibre. Un rêve chante, l’ennui traîne, une fougère a du chagrin. L’herbe sèche, l’impatience s’étiole et les oiseaux s’éveillent.
Nettoie et taille.
Il souffle un air d’éternité. De midi au matin, un ruban flotte. On ne taille jamais assez. Le monde change et ne change pas. La fleur noire qui bourdonne, la graine volée d’un autre jardin, disent : le travail est utile. Les lézards seront un jour des oiseaux. La vie est là, je l’admire.
18 Juillet 2003.
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