Vous viendrez pour cette fleur, ordonner d’un regard la jambe qui balance. Sa blancheur veille au jour, à chaque volupté. Regards voilés sur le sable, la vie coule, la chanson d’un été tourne la nuit.
Il n’en revient pas du voyage des anges, ils marchent tout le jour. La table mise pour l’ancien sacrifice, il tourne et se tord, dans la peur et la joie, l’étreinte des noyés qui s’éloignent brasse à brasse.
Il n’en revient pas du voyage des anges, ils marchent tout le jour. La table mise pour l’ancien sacrifice, il tourne et se tord, dans la peur et la joie, l’étreinte des noyés qui s’éloignent brasse à brasse.
Au delà des montagnes un fagot d’obscurité, dit d’une branche à un tronc :
regardez-moi, je meurs, je souffre et désespère, qu’il est tard, que c’est loin.
Ce bois pèse sur un dos qui plie à toucher les cailloux. Vous n’en revenez pas de ce cortège qui joue à la vérité et triche :
« l’habitude rend maître, le tourment vient quand cesse la stupeur, le poignard bat le flanc, au jour, à la nuit, la douceur de l’aube suit, le bien et le meilleur partagent la vallée ».
Un fil d’araignée, un vertige, disent la déraison, règlent la chaleur, bloquent le passant et fendent les jaloux. La faim et la brume, chantent dans le palais, le radeau nous assemble, la mémoire cercle pour longtemps un peuple qui s’évade.
6 Août 2003.
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